L’estime de soi
« S’aimer soi-même, c’est se lancer dans une belle histoire d’amour qui durera toute la vie ». Oscar Wilde
Définition de l’estime de soi
- Regard et jugement sur soi (« comment je me vois ? »)
- Rapport à soi (« comment je me traite ? »)
- Positionnement social (« que pense-t-on de moi ? où en suis-je par rapport aux autres ? »)
Les 6 dimensions d’une bonne estime de soi
- Hauteur
- Stabilité
- Harmonie
- Autonomie
- Coût
- Importance de l’estime de soi dans sa vie
La stabilité de l’estime de soi est liée à l’intelligence de l’échec et de l’adversité, à l’autonomie et au recul envers succès et la reconnaissance l’équilibre acceptation/action. L’estime de soi est également comme un sociomètre, tout ce qui augmente l’acceptation sociale augmente (un peu) l’estime de soi, et tout ce qui diminue l’acceptation sociale diminue (beaucoup) l’estime de soi.
- Estime de soi : « j’ai de la valeur et des compétences. »
- Acceptation de soi : « même imparfait, je peux exister et être apprécié. »
- Autocompassion : « je n’ai pas à me punir lorsque j’échoue ; au contraire, j’ai à me réconforter, pas de double peine. » (André, 2009)
Les symptômes de souffrance de l’estime de soi
Un jour on s’aime, l’autre non. Il est normal d’avoir des hauts et des bas dans notre rapport à nous-mêmes. Ces oscillations sont légitimes et utiles. Elles nous informent de la réussite ou non de nos efforts, de notre niveau d’acceptation ou de rejet social. Cependant, nos réussites sont aussi subjectives: nous pouvons saboter des succès ou maquiller des déroutes, nous donner l’illusion de contrôler notre environnement… donc actions, relations et suppositions.
Toutes les manifestations de souffrance de l’estime de soi sont normales tant qu’elles restent occasionnelles. Le problème ne se pose que si elles deviennent fréquentes, voire constantes, intenses, disproportionnées par rapport à ce qui les a déclencher. Elles témoignent alors d’un échec de mécanismes de régulation de l’estime de soi (voir « les 6 dimensions d’une bonne estime de soi »).
- Obsession de soi
- Tension intérieure
- Sentiment de solitude
- Sentiment d’imposture
- Comportements inadéquats par rapports à nos intérêts
- Tendance à l’auto-aggravation lorsqu’on va mal
- Procéder à des choix de vie contraires à nos envies
- Difficulté à demander de l’aide
- Dépendance excessive envers les normes
- Faire semblant
- Tentation du négativisme
- Problèmes avec la remise en question
- Caractère excessif des émotions négatives
Facteurs étiologiques de l’estime de soi : le modèle bio-psycho-social
- Bio : la question du tempérament…
- Psycho : influences environnementales précoces (modèles, attachement et affection, messages éducatifs) puis événements de vie…
- Social : couple, familles, groupes et milieux professionnels ou amicaux, société dans son ensemble…
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